Dossier de www.horse-ball.org : L'arbitrage en France avec Eric Guy - Partie III
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Affirmer que le horse ball est un sport éminemment collectif ne constitue pas une réelle avancée dans le monde du horse ball. Cependant réaffirmer cet état de fait est primordial pour cerner les enjeux du thème abordé aujourd’hui : l’arbitrage en France.
L’arbitre de horse ball fait partie intégrante du jeu : effectivement, sans arbitre pas de match. A la manière de n’importe quel autre sport d’équipe, l’arbitre est au moins aussi important que le dressage du cheval ou la maîtrise du ballon. Seuls juges sur les matchs, les arbitres sont les modérateurs et les protecteurs du jeu. Plus largement, ils sont garants de la sécurité sur et autour du terrain. Au nombre de 2 (un arbitre de terrain et un arbitre de chaise), ils peuvent être accompagnés d’un arbitre de sécurité, qui est en revanche obligatoire en Pro Elite.
Qui sont ces personnes qui sanctionnent, rappellent à l’ordre... et coupent le jeu ?
Le horse ball est une discipline régit par les règles et règlement de la Fédération Française d’Equitation. Les arbitres font partie de la grande famille des Officiels de Compétition. Il existe une multitude de fonctions, toutes disciplines confondues, derrière ce terme générique : commissaire au paddock, chronomètreur, chefs de piste, juge... et arbitres de horse ball ! Il en découle une hiérarchie dans les compétences arbitrales. En effet, il existe trois échelons : CLUB, NATIONAL et NATIONAL ELITE.
D’après le règlement fédéral, pour chaque compétition de horse ball, outre les 3 arbitres indispensables au déroulement d’un match, les organisateurs font appel à un Président de jury (aussi appelé "Superviseur") . Ce dernier n’est autre qu’un arbitre présent sur la liste des Officiels de Compétition et qui est en charge de superviser l’ensemble des rencontres d’une étape. Interlocuteur privilégié pour les arbitres et l’organisateur, il est responsable des décisions rendues. Pour endosser la responsabilité de Président de jury, sur des étapes d’un niveau Amateur Elite ou Pro, ce dernier doit avoir au minimum la qualification d’arbitre National. Seuls les arbitres Nationaux Elite ont l’habilitation nécessaire pour officier en temps que Président de jury sur les étapes Pro Elite.
Pour ces hommes tant conspués qu’applaudis pour leurs décisions, une cohésion, une institutionnalisation des statuts permet de les protéger et de renforcer une légitimité indispensable au respect de la fonction. Si le jeu est la structure de ce sport, l’arbitre en est la clé de voûte qui tient l’édifice debout.
Pour ce 3ème volet de notre dossier "L'arbitrage en France"(retrouvez le 1er article ici et le 2ème article ici), la rédaction de www.horse-ball.org a considéré qu’il était primordiale de donner la parole à un arbitre côtoyant les plus hautes sphères de ce sport : Eric Guy. Après Philippe Di Marzio (Club), en passant par Clément Picard (National), la vision de monsieur Eric Guy permet une vision complète de notre discipline. Présent dès les balbutiements de ce sport "Made in France", et protagoniste toujours en activité, ce passionné de la discipline nous explique tout sur la réalité de l’arbitrage français.
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. www.horse-ball.org : Bonjour Monsieur Eric Guy, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
. Eric Guy : 50 ans. Arbitre National Elite, arbitre sur le championnat italien et arbitre international, je suis dans le horse ball depuis 1981 en me partageant les rôles pas toujours compatibles entre eux, de joueur, coach, arbitre et membre des commissions horse ball régionales et nationales. Je partage mon intérêt pour le horse ball avec ma passion pour le dressage, disciplines qui, pour moi, vont de pair et que beaucoup de joueurs, à mon sens, ont oublié d’assortir pour devenir des cavaliers de horse ball. Dans ma vie professionnelle, je suis à la fois clerc d’huissier de justice et assistant vétérinaire pour chevaux de courses et de sports sur des missions de contrôles anti dopage. D’un point de vue plus philosophique et personnel, l’irrespect, l’injustice et l’intolérance m’em...rde, l’intégrisme, les certitudes et les cons aussi... encore que je mets un bémol pour ces derniers car on est toujours, un jour où l’autre, le con d’un autre... je n’ai qu’une religion : "Ni Dieu, Ni Maître".
. www.horse-ball.org : Comment en êtes-vous arrivé à l’arbitrage ? Étiez-vous joueur ?
. Eric Guy : J’ai été Champion de France Pro Elite en 1988 et 1992, Champion de France Pro comme coach en 1992 et vice-champion de France Pro en 1994. Concernant l’arbitrage, j’y suis venu par la nécessité de comprendre les règles en les appliquant avec un regard autre que celui de joueur pour gagner en efficience sur le terrain mais aussi, même si ce n’est pas très avouable, mettre la pression aux arbitres en relevant de manière pas toujours courtoise, leurs errances réglementaires. Alors comme dit l’adage : ce n’est pas au vieux singe qu’on apprend à faire la grimace !
. www.horse-ball.org : Comment avez-vous évolué dans le cursus de l’arbitrage français (Club, National, National Elite) ?
. Eric Guy : Quand j’ai commencé à jouer et à arbitrer, il n’y avait pas toutes ces catégories mais seulement la 1ère et 2ème division (Pro Elite et Pro actuelles) et des sélections régionales pour la répartition dans l’une ou l’autre. On rentrait donc de plein pied dans l’arbitrage de haut niveau. Et puis j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment, notamment Yves Verrier en 2006, qui m’ont permis d’évoluer au plus haut niveau et de faire entendre ma voix sur les incohérences du règlement et l’incompréhension de certaines règles. J’ai pu participer, à l’époque et aujourd’hui encore grâce à Axel Bourdin (Président de la commission fédérale), au travail sur le règlement et à ce que des arbitres réintègrent la commission nationale pour en parler.
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. www.horse-ball.org : Présentez-nous votre mission en tant qu’arbitre de Pro Elite ?
. Eric Guy : En tant qu’arbitre tout court, car je ne fais pas de distinguo sur mon statut. Mon rôle est d’appliquer le règlement que ce soit pour la Pro Elite ou pour les autres avec un maximum de justesse et de lisibilité pour tous, tout en adaptant mon arbitrage à la catégorie sur le terrain.
. www.horse-ball.org : Ressentez-vous une pression, qu’elle vienne du terrain, avec les joueurs et les coachs, des gradins avec les supporters, ou alors du corps arbitral qui supervise votre travail d’arbitre ?
. Eric Guy : Même si j’ai peu d’état d’âme, il serait prétentieux de dire que je ne ressens aucune pression. Plus le niveau est haut et plus les matchs sont à enjeu, plus elle est importante. La pression est bonne conseillère alors je ne cherche pas à l’occulter car elle me permet de me concentrer pour être le plus juste possible dans mes prises de décisions mais je n’y cède pas non plus pour ne pas passer à côté de mon match. Quoi qu’il en soit, je me la mets tout seul en fonction de l’intérêt des matchs, de l’environnement, qu’il vienne du terrain, des tribunes et autre, a peu ou pas d’incidence dessus. De plus, en cas de doute et pour la minimiser, je sais que je ne suis pas tout seul sur le terrain pour valider certaines décisions qui peuvent à contrario l’accentuer.
. www.horse-ball.org : La Pro Elite est ouverte aux paris sportifs. Cela a-t-il une incidence sur votre manière d’arbitrer ? Impliquent-ils une rigueur supplémentaire ?
. Eric Guy : Non... ça n’a aucune influence et quant à la rigueur, c’est avant tout un état d’esprit... on l’a ou on ne l’a pas !
. www.horse-ball.org : Comment réagissent les joueurs face à vos décisions arbitrales majeures (carton rouge, refus d’un but…) ?
. Eric Guy : Je ne connais pas un joueur qui réagisse bien à un carton, à un refus de but ou à une P1. Ayant été moi-même joueur, je sais la frustration que ça entraîne et elle est d’autant plus grande si elle paraît injuste et si il n’y pas de clarté dans la prise de décision. L’instant "T" de la faute n’étant pas le même pour l’arbitre qui doit réagir instantanément avec une vision globale du jeu et pour les joueurs et coachs qui ont une vision égocentrée de leurs actions, les frustrations, mécontentements et incompréhensions seront toujours du même côté quoi qu’il arrive. Il faut le savoir et en être conscient pour pouvoir gérer au mieux ces moments de... "disgrâce".
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. www.horse-ball.org : Egalement présent sur les visites vétérinaires, vous avez règlementairement le pouvoir de décider si un cheval peut jouer ou non. Votre autorité est-elle remise en question en cas de telle décision ? Comment abordez-vous cet aspect de votre rôle d’arbitre ?
. Eric Guy : Elle peut l’être dans certain cas et cette année, elle le sera peut-être plus que les autres car nous avons inclus dans le règlement, la notion "d’état général" qui nous permet d’interdire de jeu, un équidé dont l’état général (maigreur par exemple) ne serait pas compatible avec la pratique de ce sport. Chacun à sa propre version de cette définition, mais ce genre de décision est prise en accord avec un vétérinaire dont c’est le métier d’évaluer cette notion, tout comme les boiteries ou les blessures qui peuvent amener à prononcer une interdiction de jouer. Ces raisons ne sont pas toujours comprises même en étant expliquées, mais je sais aussi qu’il y a souvent de la mauvaise foi dans la pseudo incompréhension des décisions. À chacun son rôle et sa conscience, le mien de par mon statut, étant de préserver sans état d’âme, l’intégrité de l’équidé dans son intégralité.
. www.horse-ball.org : Les arbitres Nationaux Elite ne sont pas tous les mêmes sur les week-ends Pro Elite. Y a-t-il une cohésion, un dénominateur commun entre les différents arbitres ? Comment s’organise l’harmonisation de l’arbitrage entre les différentes étapes ?
. Eric Guy : J’espère qu’il y a une cohésion sur les week-ends mais c’est aux joueurs à qui il faut poser cette question. On essaie quand même de missionner le plus souvent possible les mêmes arbitres sur une saison et faute de pouvoir faire autrement, c’est le dialogue entre nous, avant, pendant ou après les matchs qui permet de gommer les différences d’appréciations. Différences qui généralement portent sur une action précise sans, pour cela, remettre en cause tout le règlement.
. www.horse-ball.org : Quel est votre rapport aux joueurs, sur le terrain, à la fin du match ?
. Eric Guy : Même si je suis plutôt discret et distant, je reste assez ouvert donc je dis globalement bon... du moins je le pense même là aussi il faut le demander aux joueurs. Sur le terrain, chacun est dans son rôle et c’est l’attitude des joueurs vis-à-vis de l’arbitrage qui détermine ma relation avec eux pendant le jeu. A la fin du match, les gagnants trouvent l’arbitrage globalement bon pendant que les perdants focalisent généralement sur l’action sifflée ou non qui a fait, selon eux, basculer le match. Sur le fond, ils ont peut-être raison, je peux me tromper mais sur la forme, là aussi tout n’est qu’une question d’attitude de leurs parts pour que le relationnel soit bon ou non pour la suite. Quoi qu’il en soit, sauf à ce que les relations soient vraiment tendues ou irrespectueuses, je reste toujours accessible après coup... même si certains qui n’ont jamais fait la démarche de venir me voir, peuvent penser et écrire le contraire !
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. www.horse-ball.org : Vous êtes évidement présent sur les plus grandes compétitions… mais quel est votre rapport avec le horse ball régional ? Y a-t-il un fossé entre le haut niveau et le reste du horse ball ?
. Eric Guy : Je me suis beaucoup investi en région les années précédentes pour développer l’arbitrage et former des arbitres, alors si je veux conserver une vie privée il faut que je fasse un choix et pour le coup, ce sont les championnats nationaux et internationaux qui tiennent la corde. Maintenant, le relais est pris en région par les arbitres que j’ai formés et à l’occasion, j’essaie de passer sur une journée pour siffler, encadrer et conseiller. L’arbitrage est pour moi un loisir et un plaisir, il doit le rester et le jour où ça deviendra une contrainte non choisie, je reconsidèrerai mon investissement dans sa globalité car mon arbitrage s’en ressentira. Quant au fossé entre le haut niveau et le reste du horse ball, je pense qu’il existe et que la différence se fait par l’expérience du jeu, l’anticipation des actions, la gestion de la pression, la connaissance et l’interprétation du règlement. Les joueurs et les coachs de Pro Elite ou de Pro sont un peu retissants à être arbitrés par des "jeunes" arbitres, tout comme moi je peux l’être en tant que Président de Jury si je veux que tout se passe bien. Alors à nous tous, on entretien le fossé, car former des arbitres pour ces niveaux, ça prend du temps et de l’investissement.
. www.horse-ball.org : Vous avez été invité à participer à une réunion de travail avec les responsables de la FFE à la fin de la saison dernière... Quel a été votre rôle au sein de ce groupe de travail ? Qu’avez-vous pensé du travail effectué ?
. Eric Guy : Comme je l’ai précisé précédemment, mon rôle a été, avec Denis Boulard, de représenter les arbitres pour participer aux modifications du règlement. C’est une demande que j’avais fait à ma manière, car je ne trouvais pas normal que le règlement puisse être changé sans concertation avec les arbitres. C’est chose faite maintenant. Nous n’avons, certes, pas été élus par les arbitres pour les représenter mais seulement invités à intégrer la commission nationale comme représentants des arbitres grâce à notre implication et notre connaissance du haut niveau. Notre rôle a été de participer à l’élaboration de quelques modifications et de faire des propositions pour l’amélioration du jeu comme par exemple la règle du "refus de jeux" qui a été une demande plutôt générale des acteurs du horse ball et qui maintenant a le mérite d’exister même si, avec le temps et l’expérience, elle doit être précisée. Pour ma part, j’ai plus particulièrement travaillé sur "la visite vétérinaire" en harmonisant et en retravaillant tous les textes existants pour n’en faire qu’un visible dans un seul règlement, accessible et compréhensible par tous. Je crois que dans l’ensemble, le travail avec tous les membres a été constructif et chacun a eu la possibilité de s’exprimer et d’être écouté par les autres (enfin !). C’est un début qui ne peut que faire évoluer les choses dans l’intérêt de tous si l’action est reconduite.
. www.horse-ball.org : Le début de cette saison 2014 est marqué par des innovations importantes dans le jeu (changement de taille de ballons, règle de l’anti-jeu…). Quels sont les moteurs de tel changement ? Etes-vous plutôt poussé par un sentiment commun des joueurs ou au contraire êtes-vous plutôt pressé par la fédération qui veut faire rentrer le horse ball dans un moule qui le rendrai plus "identifiable" aux côtés des autres disciplines équestres ?
. Eric Guy : Le horse ball, même si c’est un sport qui manque encore à mon sens de maturité, est une discipline à part entière qui doit avoir sa propre vie et ses propres critères de fonctionnement, mais au sein d’une maison mère et indépendamment des autres disciplines. Donc pour être politiquement correct, je ne vais pas les opposer mais plutôt les mettre en symbiose. Mais mon avis est que ce sont les joueurs, les coachs et les arbitres qui font le horse ball, personne d’autre et la Fédération est là pour donner un cadre, pas l’inverse. Les modifications réglementaires doivent se faire par les remontées du terrain, par des discutions avec les joueurs, les coachs, les accompagnateurs... en d’autres termes, avec des gens qui savent de quoi ils parlent. En ça, nous les arbitres de haut niveau et les membres de la commission issus du sérail, on a un devoir d’écoute et d’inventaire pour faire évoluer notre sport dans l’intérêt de tous et être le lien entre le terrain et l’institution fédérale. C’est le cas par exemple, et je reviens dessus parce que c’est significatif, de la règle du "refus de jeu" qui n’est pas née d’une illusion bureaucratique mais d’une demande des acteurs du jeu suite à une problématique réellement constatée sur les terrains. Problème relevé et exposé par les arbitres, discuté en commission et qui a débouché sur une règle validée par la Fédération pour être éditée dans le nouveau règlement. Ainsi va la vie et la boucle est bouclée !
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. www.horse-ball.org : Le horse ball est un sport jeune, en constante évolution. Quelles sont, pour vous, les prochains chantiers à entamer pour l’évolution de la discipline ?
. Eric Guy : Je pense que chacun doit pendre sa part de travail pour faire évoluer ce sport, ça a beau être un sport collectif, les raisonnements et les actions se font encore de manière trop individuelles. Par exemple, les joueurs et les coachs, pourraient nommer un représentant pour chacun afin de parler d’une voix commune et représentative de tous, que ce soit sur les règles, les problèmes d’organisation, les plannings ou je ne sais quoi d’autre et ça aussi bien en commission nationale que lors des débriefings Pro Elite du samedi soir. Je parle plus particulièrement des joueurs et coachs de Pro Elite sans vouloir faire offense aux autres catégories, mais cette catégorie doit assumer son statut de fer de lance de cette discipline. Elle doit participer à l’évolution de ce sport tout simplement parce que si ça vient de l’Elite, les avancées et changements n’en seront que plus crédibles aux yeux du reste du horse ball. Il faut arrêter de croire qu’il y a les joueurs d’un côté qui subissent l’autorité unique des arbitres, les arbitres d’un autre côté qui endurent l’incompréhension des joueurs, la fédération au milieu qui édite des règles sans concertation et critiquer un système ou une règle sans se donner les moyens d’essayer de les changer. On doit tous finir par trouver les possibilités de travailler ensemble par un système de délégation et se prendre en charge afin de rendre crédible les changements administratifs ou réglementaires en leur donnant ainsi une légitimité incontestable. C’est une piste de réflexion qu’il ne faut pas négliger...
. www.horse-ball.org : Quel est selon vous l’avenir de l’arbitrage de horse ball et les problèmes auxquels il est confronté ?
. Eric Guy : Difficile à dire. On doit y réfléchir pour trouver les outils qui permettront d’harmoniser et de développer l’arbitrage au niveau national et par répercussion au niveau régional. Actuellement, l’un des problèmes récurrents pour rendre l’arbitrage cohérent partout en France, est la mixité des arbitres sur les différentes étapes. Pour que cela soit possible, il faut une réelle volonté des organisateurs pour assumer la charge financière de l’arbitrage. C’est le nerf de la guerre et pour ceux qui ont du mal à l’avoir, le résultat est sans appel : Les arbitres du Nord restent dans le Nord, et ceux du Sud dans le Sud et on tombe rapidement dans un arbitrage "consanguin" qui transmet insidieusement ses défauts et crée des disparités aux quatre coins de l’hexagone. Ce constat est certainement le même dans les régions. On arrive petit à petit à pallier ce problème au niveau national, mais j’avoue, pour préparer Mâcon et avoir préparé Cluny, que pour avoir un budget arbitrage raisonnable qui prenne en considération cette question de mixité, ce n’est pas simple. Une fois encore, je pense que tout vient du sommet et que si on arrive à uniformiser l’arbitrage du haut niveau et à le rendre cohérent, il y aura forcément des retombées bénéfiques sur l’arbitrage régional par le système des formations qui elles aussi doivent être uniformisées. En ça, nous les arbitres Nationaux Elite et Nationaux, on a notre part de responsabilité... il faut qu’on y réfléchisse.
. www.horse-ball.org : Donner moi 1 avantage et 1 inconvénient à arbitrer.
. Eric Guy : Un avantage ? Pour donner du grain à moudre à tous les vitupérateurs anonymes de la toile qui cherchent un os à ronger : la jubilation du pouvoir. Pour les puristes : le plaisir de participer à l’élaboration du beau jeu et l’adrénaline sur le haut niveau. Et pour tous : un mixte des 3. Un inconvénient ? Voir deux : la pluie et le froid ! Mais dans tous les cas et quoi qu’il en soit... "Agissez avec Passion mais pensez avec Clarté" - J. Gorka
. www.horse-ball.org : Merci beaucoup pour toutes ces réponses et bon courage pour la suite de votre carrière dans l'arbitrage !